Nous sommes le 22 septembre 2019. Les Bulgares du monde entier baissent leur tête pour rendre hommage aux milliers de héros célèbres et inconnus qui se sont battus pour la liberté de la Bulgarie et ont contribué à son indépendance. Parmi eux se trouve le patron de notre école – Ivan Vazov. Ce jour marque le 98ème anniversaire de sa mort. Le créateur est parti, mais son oeuvre est avec nous ! “Sous le joug”, “Les soldats de Chipka”, “La langue bulgare” sont des œuvres qui enflamment l’étincelle d’un esprit libre et indépendant dans chaque nouvelle génération.
Jusqu’à récemment, nos élèves regardaient des photos de Vazov dans leurs manuels de littérature. Mais notre école a commencé la nouvelle année scolaire avec un cadeau très précieux ! Nous avons reçu en donation l’un des magnifiques tableaux de l’artiste bulgare Lilyana Ditcheva. Elle est connue pour ses portraits de personnages historiques, de grands créateurs et de héros littéraires. Un de ces portraits est avec nous à Paris. Ivan Vazov est peint sur le fond de Levski et de Rakovski. Le tableau est original. Il a été peint à l’encre, au fusain et au crayon en 1976. Le portrait n’a pas qu’une valeur artistique et esthétique. Il a également une grande valeur antiquaire (plus de 1000 euros), car il a été utilisé dans le long métrage “La route de Sofia”.
Lilyana Ditcheva était l’épouse de Stéphane Ditchev, célèbre écrivain bulgare de romans historiques, notamment : “Pour la liberté”, “La route de Sofia”, “Le Conquérant des mirages”, etc. La peintre est décédée l’année dernière.
En fait, ce don à notre école a été fait par une autre peintre et journaliste de renom, docteur en études culturelles et médias, Raïna Damyani. Elle a accompli le testament de Lilyana Ditcheva, qui avait demandé que son portrait d’Ivan Vazov soit donné à une école bulgare à l’étranger. Nous sommes très heureux que le Dr Raïna Damyani ait choisi notre école et nous a fait ce cadeau merveilleux et d’une valeur infinie. Nous le garderons, nous parlerons de lui à nos élèves, nous serons fiers de l’avoir ! Et nous ne nous souviendrons pas de Vazov uniquement le 22 septembre.